Les conditions d’ambiance de l’élevage doivent être parfaites. Le local se veut fonctionnel, sain et doit respecter une température, en maternité, de 16 à 18°c. Il faut éviter à tous prix les courants d’air et les brusques changements de température. L’emplacement doit être au calme. Des bruits soudains et aigus peuvent provoquer des avortements et un stress.
En bande unique, le rythme des mises bas et inséminations est régulier. Une femelle est mise à la reproduction à partir de 16 semaines. La durée de gestation est de 30-32 jours en moyenne. Dix jours après la mise bas, il sera temps d’effectuer les inséminations, reçues le jour même d’un centre spécialisé. L’éleveur doit prévoir 20 à 30% de femelles en plus, en cas d’avortement ou de mortalité. En deux ou trois bandes, il est encore possible de faire appel aux mâles. Deux ou trois jours de travail seront, alors, nécessaires.
Lapin et mise bas
Lors de la mise bas, une surveillance accrue est primordiale. Certains petits naissent sur les grilles. Il faut alors les placer dans le nid prévu à cet effet. Grâce au copeau et aux poils de leur mère, les nouveau-nés sont bien au chaud. Pour un confort optimum, l’éleveur doit, pour chaque portée, enlever les salissures et rajouter du copeau. Les petits sont également triés. Une jeune femelle ne garde que 7 à 8 lapereaux. Les plus expérimentées peuvent élever jusqu’à 9 bébés. Les petits enlevés seront, par la suite, adoptés par des mamans moins prolifiques.
Le renouvellement du cheptel ne doit pas être négligé. Un taux de 120 à 130% est nécessaire. Rappelons que l’ensemble des reproducteurs est issu d’une longue sélection faite par l’INRA. Les souches hybrides, qui en ont résulté, possèdent des qualités non égalées en race pure. Pour les mères, on parle de qualités maternelles, prolificité, réceptivité. Pour le mâle, les critères sont plus restreints. Il doit être prolifique, d’un caractère tranquille, non agressif mais suffisamment nerveux pour saillir une dizaine de femelles à la suite.
Tous les reproducteurs sont nés de femelles Grand-parentales, installées dans l’élevage ou dans le centre de sélection de la souche. Le lapereau d’un jour présente l’avantage de renouveler la génétique. Il s’adapte, dés le départ au microbisme . Ce procédé est également utile pour l’implantation des grand-parentaux. Avant l’arrivée des petits lapins, l’éleveur doit choisir avec soin les femelles adoptives en privilégiant leurs qualités laitières et sanitaires.
Cuniculture
Les techniques cunicole sont pointues et nécessitent une formation pratique et théorique approfondie.

super article , merci pour ce beau service.